Pour l’égalité des droits au mariage, à l’adoption, à l’AMP et à la GPA
Le16 décembre 2013 entre 60 000 et 150 000 personnes ont manifesté à Paris pour soutenir le projet de loi instaurant le droit au « mariage pour tous ». Plus nombreuses encore, étaient celles qui ont défilé le 27 janvier 2013. L’AFD s’est fortement mobilisée à cette occasion pour l’égalité des droits au mariage, à l’adoption, à l ‘AMP et à la GPA.
Liberté, égalité, fécondité pour toutes et tous
L’adoption du projet de loi sur le « mariage pour tous » va mettre fin à certaines discriminations frappant les homosexuels, femmes et hommes, en leur permettant de bénéficier des droits et avantages liés au mariage, et d’adopter des enfants.
Mais il faut aller plus loin :
– desserrer le carcan des interdits sur la procréation, non pas au nom d’un « droit à l’enfant » mais au nom d’un désir d’enfant, qui est lié au don et au devenir de l’humanité ;
– lever l’anonymat pour toutes celles et ceux qui participent à la création d’un enfant
– en donnant, si c’est une femme, un ovule et/ou l’hospitalité d’un utérus, si c’est un homme, un spermatozoïde
– et fonder ainsi, sur la vérité, une parentalité non patriarcale.
Oui au mariage homosexuel !
La République doit reconnaître des droits égaux à tous les citoyens, quelque soit leur sexe ou leur sexualité. Elle poursuivra ainsi la laïcisation du mariage.
Oui à l’adoption pour les couples homosexuels !
Il faut permettre à deux femmes ou deux hommes, déterminé-e-s à se responsabiliser, d’offrir un foyer à des enfants abandonnés ou orphelins.
Oui à l’Assistance Médicale à la Procréation pour toutes!
Toute femme doit pouvoir mettre au monde un enfant si elle le désire, y compris en bénéficiant des acquis de la médecine – sans avoir à contraindre son orientation sexuelle ou à la dissimuler -, puis l’élever selon son choix de vie.
Oui à la Gestation Pour Autrui !
Une femme doit pouvoir donner sa compétence de gestatrice à la personne ou au couple de son choix.
Une loi qui autorise et encadre, hors commerce, la GPA, loin de favoriser la marchandisation, sera un pas en avant dans la lutte contre la prostitution utérine et la capitalisation du vivant. En reconnaissant l’apport spécifique des femmes à la procréation, leur fonction biologique et symbolique dans la création de l’humanité, elle servira, ici et dans le monde, une économie altruiste, au-delà du libéralisme.
Dans l’attente d’une telle loi, il faut d’urgence et sans restriction inscrire à l’état-civil français les enfants déjà nés dans ces conditions.
Avec l’IVG, les femmes ont pu libérer leur désir de faire des enfants.
Avec la parité, elles sont devenues des sujets politiques à part entière.
Avec la GPA, une nouvelle étape sera franchie, par la mise en lumière du don que constitue chaque gestation.
C’est la révolution anthropologique que nous voulons !