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La santé et l’accès aux soins une urgence pour les femmes en situation de précaritéé

La santé et l’accès aux soins ne doit pas être un luxe pour les femmes en situation de précarité.
Le rapport que vient de publier le HCE (haut Conseil pour l’égalité) le 7 juillet 2017 sur l’accès aux soins des femmes est alarmant.

Les femmes constituent 70% des travailleuses pauvres, 8 femmes sur 10 qui travaillent sont à temps partiel.
Dans cette population vulnérable 64 % des femmes reportent ou renoncent à se soigner alors qu’elles en auraient besoin.
Leur santé est dégradée à cause de leur condition de vie (trop de transport, travail pénible non reconnu comme tel…) leur manque d’argent, de temps surtout pour les femmes, cheffe de famille monoparentale qui amènent en priorité leurs enfants chez le médecin, mais n’effectuent pas pour elles, les examens nécessaires de prévention (manque de suivi gynécologique, cancérologique, cardiovasculaire, psychique,.. .)

Pour plus de détail :

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’événement de remise à ce rapport grâce au Facebook Live: https://www.facebook.com/hcefh/videos/812190992289673/

Par ailleurs, nous vous encourageons à relayer le rapport, le communiqué de presse et les visuels via :- Le site internet du HCE : http://haut-conseil-egalite.gouv.fr/sante-droits-sexuels-et/actualites-53/article/la-sante-et-l-acces-aux-soins-une
– Twitter : https://twitter.com/HCEfh/status/883229641141628932
– Facebook : https://www.facebook.com/hcefh/posts/812111612297611

Dans le journal « Libération » : « Pour la santé des femmes, une précarité lourde de conséquences », Anaïs Moran, 07/07/2017
http://www.liberation.fr/france/2017/07/07/pour-la-sante-des-femmes-une-precarite-lourde-de-consequences_1582321

Dans CNews, Interview de Margaux Collet, 07/07/2017
https://www.facebook.com/hcefh/videos/813711328804306/

URGENCE- Liberté à Milagro Sala, prisonnière politique en Argentine

Campagne internationale demandant la libération de Milagro Sala. Il y a plus de 3 000 signatures par heure !
Signez la pétition et diffusez là largement pour sauver Milagro Sala
http://www.liberenamilagro.org
À lire : El mismo reclamo en todo el mundo
http://www.investigaction.net/fr/milagro-sala-prisonniere-parce-quindienne-femme-et-leader-populaire/
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Publié le 11 octobre 2016

Liberté à Milagro Sala, dirigeante du mouvement social Tupac Amaru et députée du Parlasur, arrêtée de manière arbitraire depuis le 16 janvier 2016.

Milagro Sala a crée dans les années 90, l’organisation Tupac Amaru dans la province de Jujuy, la plus pauvre du nord de l’Argentine. Cette organisation venait en aide aux plus déshérités : distribution de goûters aux enfants pour lutter contre la malnutrition. Puis en 2003 avec l’arrivée au pouvoir de Nestor Kirchner qui lui attribuat un financement, elle pu faire construire 8000 logement sociaux, 120 coopératives productives, des centres sanitaires et des centres de loisirs. Son organisation pris de l’ampleur avec plus 70000 membres.
En décembre 2015, Gerardo Morales dirigeant du Parti Radical et membre de la coalition qui soutient le président Mauricio Macri devient gouverneur de la province de Jujuy.

Elle est élue députée au Parlasur (parlement ) avec 8 millions de voix en 2015.
Milagro Sala demande une entrevue afin de négocier les futures subventions. Elle n’a pas été entendue. L’organisation fait un sitting devant le siège du gouvernement provincial dans le but d’être reçue.

Milagro Sala est incarcérée pour incitation à la violence, le juge la libère mais elle est alors accusée de fraude à l’administration publique et d’association illégale et réincarcérée.
Ses conditions de détentions s’aggravent, privée d’eau chaude, de chauffage de vêtements chauds. Ses visiteurs sont harcelés.
Le pouvoir politique et judiciaire ignore son immunité parlementaire que lui confère son statut de députée au Parlasur.

L’ACAF, Assemblée des citoyens argentins en France, s’est engagée à faire respecter la primauté du droit et les avancées démocratiques en Argentine, nous vous demandons de nous accompagner et de réagir en faisant signer cette pétition qui sera remise aux autorités argentines en France et qui viendra appuyer l’initiative de 1 millions de signatures pour Milagro Sala, lancée depuis les Comités de soutien nationaux.

Pour signer la pétition cliquez ici

Pour en savoir plus sur Milagro SALA, télécharger le PDF

Victoire pour les droits des femmes ! Liberté, égalité, fécondité pour toutes !

PMA pour toutes les femmes

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), vient de se prononcer, dans un avis sur les « demandes sociétales » de recours à l’aide médicale à la procréation, ce 27 juin 2017, en faveur d’une ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules.

« Cette demande d’aide médicale à la procréation, en l’occurrence une insémination avec donneur (IAD) pour procréer sans partenaire masculin, en dehors de toute infécondité pathologique, s’inscrit dans une revendication de liberté et d’égalité dans l’accès aux techniques (médicales) pour répondre à un désir d’enfant », estime-t-il. Appuyant son analyse « sur la reconnaissance de l’autonomie des femmes« , le CCNE est ainsi conduit « à proposer d’autoriser l’ouverture de l’IAD à toutes les femmes« .

En réclamant le droit à l’IVG, le MLF scandait en 1971: « Un enfant si je veux quand je veux« . Ce droit à l’IVG est acquis en France depuis 1974. Aujourd’hui un nouveau pas décisif vers la liberté de procréer vient d’être fait.

Avec Antoinette Fouque, nous manifestions en décembre 2013 pour soutenir le projet de loi instaurant le droit au « mariage pour tous » en disant:
« Il faut aller plus loin :
– 
desserrer le carcan des interdits sur la procréation, non pas au nom d’un « droit à l’enfant » mais au nom d’un désir d’enfant, qui est lié au don et au devenir de l’humanité ;
Oui à l’Assistance Médicale à la Procréation pour toutes!
Toute femme doit pouvoir mettre au monde un enfant si elle le désire, y compris en bénéficiant des acquis de la médecine – sans avoir à contraindre son orientation sexuelle ou à la dissimuler -, puis l’élever selon son choix de vie. »

Il reste à faire entrer cette liberté nouvelle dans le droit. Au plus vite.

Observatoire de la misogynie : STOP au gynocide

1989, fondation par Antoinette Fouque de l’Observatoire de la misogynie.
Plusieurs militantes se sont attelées à ce travail pionnier de recensement des meurtres de femmes et de petites filles dans plusieurs organes de la presse nationale et régionale.

« Nous avions recensé aussi les femmes tuées par des inconnus simplement parce qu’elles étaient des femmes et qu’un homme voulait les tuer. Nos résultats n’ont pas été reconnus. Il a fallu attendre dix ans pour qu’en 2001, soit enfin réalisée et publiée l’enquête ENVEFF « Enquête Nationale sur les Violences envers les Femmes en France » qui établissait ce chiffre d’une femme tuée tous les deux jours et demi et qui confirmait que des femmes étaient tuées en France parce qu’elles étaient des femmes dans un silence assourdissant.

Ce que nous dénoncions année après année et qui participait de ce qu’Antoinette Fouque avait qualifié de « gynocide ».

C’est très bien que ce travail se poursuive mais encore faudrait-il que la société et en particulier les médias ne tolèrent plus qu’on classe ces actes criminels dans les faits divers. Et qu’il soit mis fin au sentiment d’impunité de ces hommes.
Toutes ces femmes mortes sont oubliées. Leurs noms pourraient figurer dans un mémorial qui rendrait visible l’ampleur de ces meurtres commis par des proches, époux, fils, pères, compagnons, copains ou par des inconnus qui ont croisé leur chemin et les rendraient intolérables…

Pour plus d’information :

Lire l’article:
De libération : http://www.liberation.fr/apps/2017/06/220-femmes-tuees-conjoints-ignorees-societe/

de Titou Lecoq : « En France, on meurt parce qu’on est une femme »
« On connaît tous cette statistique: une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Mais sa réalité est bien différente de ce que j’imaginais… » lire la suite

Lire aussi l’article de Cécile Barjeul : « La situation des femmes dans le monde se dégrade »
« Réuni à Genève jusqu’au 23 juin, le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies estime qu’une femme sur trois est encore victime de violences dans le monde. Mais répertorier tous les cas d’abus est un travail titanesque et le chiffre pourrait être largement sous-estimé. «  Lire la suite

Lire aussi par Anne Laure Lebrun : « Les violences conjugales : des séquelles quinze ans plus tard »

Un numéro d’urgence à composer : face aux violences, n’attendez pas, appelez le 3919

Solidarité avec les femmes argentines

Partout dans le monde des femmes luttent pour vivre.

Sous le slogan « Féminicide = génocide », un groupe de femmes dénudées a défilé et posé devant les institutions argentines qui représentent les 3 pouvoirs du pays : la Maison rose (siège du pouvoir exécutif ), le Congrès national et le Palais de justice. Cette action, organisée par le collectif « Fuerza Artística del Choque Comunicativo « , avait pour objectif d’éveiller les consciences sur la violence contre les femmes et d’exiger que des mesures soient prises pour lutter contre ce fléau qui, chaque jour, coûte la vie à une femme en Argentine. Samedi dans l’après-midi, le mouvement « Ni una Menos » qui avait initié une grève des femmes en octobre 2015 pour protester contre cette situation, a lancé un appel à son tour, comme tous les 3 juin depuis deux ans.

https://www.pagina12.com.ar/41109-una-tarde-de-pieles-en-lucha

Signez la pétition en solidarité avec les FEMEN

SIGNEZ LA PETITION,

déjà 27 265 soutiens, 7 735 nécessaires pour atteindre 35 000

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Solidarité avec les FEMEN

Soyons nombreuses et nombreux devant le T.G.I. de Paris,

le 31 mai 2017 à 8h30 pour les soutenir

Les FEMEN sont poursuivies pour une prétendue « exhibition sexuelle » alors qu’elles manifestaient politiquement, le torse recouvert de slogans :
– d’une part pour dénoncer les violences faites aux femmes et demander la libération de Jacqueline Sauvage
– d’autre part pour lutter contre l’homophobie et la régression des droits lors de la Manif pour tous

Depuis bientôt 10 ans, elles luttent courageusement pour l’affirmation des droits des femmes, des êtres humains, et pour la démocratie partout dans le monde.

MILITANTES PAS DÉLINQUANTES
HÉROÏQUES PAS IMPUDIQUES

EXHIBITION SEXUELLE NON !
MANIFESTATION POLITIQUE OUI ! OUI ! OUI !

Relire la pétition de février 2016 sur liberation.fr (Signataires : Adonis, Édith Cresson, Eve Ensler, Erri De Luca, Alain Touraine, Georges Kiejman…)

Partout dans le monde les femmes sont massacrées dans une impunité glaçante
Du MLF à FEMEN, le mouvement des femmes est le plus pacifique de tous les temps.
Plutôt que des poursuites judiciaires iniques, l’HONNEUR et la RECONNAISSANCE aux femmes courageuses.
#femen
#FéministesPasExhibitionnistes

Élections 2017 : le 7 mai votons Macron

Appel à voter Macron au 2e tour

Emmanuel Macron est aujourd’hui la seule chance
pour la démocratie et pour les femmes

Le candidat de En Marche est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle. En ces temps d’extrêmes menaces sur la démocratie, nous le souhaitions et nous nous en réjouissons.

Il a eu le courage, l’intelligence et l’énergie de créer une ouverture politique inédite, de faire mouvement en excédant les clivages partidaires et les conflits mortifères qui découragent le pays, d’en appeler à ce qui rassemble plutôt qu’à ce qui divise, et c’est le fondement même de la démocratie.
Parce que le Mouvement de Libération des Femmes avec Antoinette Fouque a toujours affirmé une indépendance politique qui a permis des alliances au-delà des frontières convenues, nous savons combien cette démarche est fructueuse : c’est avec les voix de gauche et les voix progressistes de droite que les femmes en lutte ont acquis le droit à la maîtrise de la fécondité et les lois sur la parité.

Dans un monde dominé par un capitalisme ultra-libéral prédateur, Emmanuel Macron prend en compte avec lucidité le poids de la réalité, sa complexité et cherche des solutions positives. Aux antipodes du repli haineux et de l’illusion d’une souveraineté toute-puissante, excluante, extrémiste, il veut renforcer la solidarité, libérer la créativité et les initiatives, la capacité d’action de toutes et de tous, y compris des plus exclues que sont les femmes. Nous devons l’y aider parce que nous poursuivons la voie d’une véritable alternative, économique, politique, sociale, culturelle, fondée sur un nouveau contrat humain entre les femmes et les hommes.

Pour une démocratie paritaire, laïque, solidaire, créatrice, dans une Europe unie

Nous voulons une Europe unie et forte car l’Union européenne, même imparfaite, est l’espace au monde où les droits humains et les droits des femmes sont les plus avancés. Elle doit être défendue, réformée et relancée, car son existence est la condition de tout espoir de paix et d’avancées démocratiques.
Nous voulons une laïcité exigeante, modernisée par les droits des femmes, qui garantisse que jamais les religions ne seront autorisées à prendre le pas sur nos libertés et nos droits fondamentaux.
Nous voulons une planète vivable et respirable qui préserve l’avenir des générations futures.Nous voulons une démocratie avec les femmes.
Les droits et les libertés des femmes font partie pour Emmanuel Macron, de son paysage culturel et politique natifs et il les accueille dans son projet : il s’est engagé à la parité et à faire de l’égalité femmes-hommes une grande cause nationale de son quinquennat.

Face à la candidate de l’autoritarisme, de l’exclusion, de la xénophobie, de la haine, fille du Père qui veut, quoi qu’elle en dise, faire régresser les femmes, les réenfermer dans l’enceinte patriarcale, il est désormais le seul à incarner les valeurs de la Démocratie.

Chacune et chacun doit mesurer avec maturité et responsabilité
les enjeux et les risques de ce second tour de l’élection présidentielle

Donnons à Emmanuel Macron la plus large victoire !

Télécharger l’Appel de l’Alliance des Femmes

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4 valeurs clés que notre société doit promouvoir dans cette présidentielle pour relever les défis du monde actuel

Pour accueillir sans peur ce qui vient, nous avons besoin d’une société démocratique, paritaire, laïque et créatrice dans une Europe unie.En ces temps de graves menaces de régression démocratique, où il semble que les conflits et la violence redeviennent la passion dominante des hommes, où s’affirment des volontés de délier ce que l’intelligence humaine et l’esprit de paix ont tissé depuis la fin de la seconde guerre mondiale, que voulons-nous à l’heure de l’élection présidentielle?

Certainement pas le ressentiment et l’esprit de revanche, la revendication égotiste. Nous savons le danger que représentent les personnalités autocrates, narcissiques, machistes, guerrières, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, de gauche ou de droite.

Nous voulons une démocratie citoyenne renouvelée et solidaire

La société, le peuple -comme ils disent-, n’a pas besoin d’être violentée, exacerbée dans la haine de l’autre et la fermeture.
Dans cette période de mutation, elle a besoin d’ élu-e-s, de gouvernant-e-s suffisamment capables d’accueillir sans peur ce qui vient, de dépasser les conflits, de prendre avec eux la souffrance et la détresse des citoyennes et des citoyens et d’encourager leurs désirs, leurs espoirs, leur pulsion de vie et de création, de travailler à rendre la planète et notre environnement vivables. Elle a besoin non pas d’arrimage au vieux monde et aux traditions rétrogrades, mais d’apaisement, de respiration, de créativité, de vision renouvelée, de projets positifs, de culture.

Nous voulons une Europe unie et forte

Certaines, certains veulent quitter l’Union européenne. Nous sommes européennes, parce que l’Europe est l’espace du monde où les droits humains et les droits des femmes sont le plus avancés. Ses textes fondateurs affirment le respect de la démocratie, le principe d’égalité entre les femmes et les hommes. Même imparfaite, elle est un pôle d’appui et de référence pour tous ceux qui partagent les « valeurs indivisibles et universelles de dignité humaine, de liberté, d’égalité et de solidarité » (Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne). Elle est un garant contre les retours en arrière anti-démocratiques et les atteintes aux droits humains. Qu’elle explose et c’est la régression assurée, la fin de tout espoir de paix et d’avancée des libertés. L’Union européenne doit être défendue, réformée, relancée.

Nous voulons une laïcité exigeante

Non pas une laïcité instrumentalisée, ou une demi-laïcité qui autorise un dirigeant politique à faire part publiquement de son engagement religieux, mais une laïcité qui garantisse que jamais les religions ne seront autorisées à prendre le pas sur les droits et libertés fondamentaux, au premier rang desquels ceux des femmes. Qui soit une défense contre les assauts intégristes, et contienne l’essor politique des religions. Nous voulons que la France renforce son modèle de laïcité modernisée par les droits des femmes et le porte au niveau européen et mondial.

Nous voulons la parité, une urgence pour revitaliser notre démocratie

Nous savons qu’il ne suffit pas d’être de sexe féminin pour « défendre les droits des femmes » comme le prétend telle fille du Père -une filse selon le concept d’Antoinette Fouque-, qui veut réenfermer les femmes dans l’enceinte patriarcale.
Les Nations unies l’affirment: il ne peut y avoir de paix, de démocratie et de développement durable sans l’accès paritaire des femmes au pouvoir de décision dans tous les domaines.
Leur garantir le droit inaliénable à disposer de leur corps, l’égalité, la parité, l’engagement de l’État contre les violences qu’elles subissent, la visibilité à la hauteur de leur apport à la société est une nécessité, une urgence démocratique.
Les femmes existent, elles ont les compétences pour dessiner les contours d’une alternative aux extrémismes mortifères, au totalitarisme du Un, à l’ultralibéralisme guerrier, à l’hyperprotectionnisme régressif.
Pour cette élection, le principe de réalité doit primer. Avec les citoyennes et citoyens de bonne volonté, notre pays peut se projeter vers l’avenir.

Votons en femmes et hommes adultes et responsables!

Michelle idels, Elizabetn Nicoli, Catherine Guyot

Lire la tribune parue dans le Huffington Post le 20 avril 2017

 

Au Kurdistan irakien

Kurdistan irakien dispensaire Elisecare

Au Kurdistan irakien avec Elise Boghossian, fondatrice de Elisecare, qui inaugurait avec son équipe le deuxième dispensaire créé par l’association dans un camp de réfugiés.
Depuis que nous avons aidé à la mise en place du Bus des femmes, qui était le second, deux autres sont venus s’ajouter.
En deux jours et demi, Elise nous a fait voir des villages  chrétiens détruits par Daech, Batnayavole (8000) personnes un amas de ruines et Teloskof ou 600 personnes sont revenues. Nous avons assisté à un baptême qui réunissait la commnauté. Les femmes et les enfants étaient habillés de façon très soignée et élégante. Les enfants jouaient dans la cour. Lieu de vie, de rassemblement pour ces familles qui recommencaient à vivre chez eux.

Village chrétien détruit au Kurdistan irakien Kurdistan irakien enfants réfugiésNous avons visité un camps Yésidis où Elise Bogossian, les autorités du camps et les responsables de la santé au Kurdistan ont inauguré une nouvelle maison de santé comprenant plusieurs salles d’examens, une salle pour un dentiste, un laboratoire, un  appareil d’échographie, une pharmacie et une équipe de soignants jeunes et motivés. Les soignants étant tous recrutés parmi la population du camps. Médecin, acupuncteur, infirmier, psychologue, gynécologue.

Kurdistan irakien maison de santé
L’équipe de la maison de santé qui vient d’être inaugurée.
Kurdistan irakien médicaments
Une femme vient chercher des médicaments
Kurdistan irakien attente soins
En attendant les soins
Camp de Yésédis
Camps de Yésidis

Nous sommes aussi allées dans un lieu où des Yésidis vivent dans des immeubles pas finis. Ils n’ont rien ni eau, ni électricité, le camion d’Elise Care passe pour les soigner toutes les semaines, hiver comme été. L’hiver il y a un mètre de neige.

Kurdistan irakien bus soins ElisecareAu kurdistan irakien, il y a 27 camps , 21 camps de déplacés et 4 camps de réfugiés.
Dans un territoire dévasté par la guerre, la haine et la souffrance, ces quatre camions de soins qui circulent de camp en camp et ces deux dispensaires, ilôts de solidarité concrète, de souci de l’autre accueilli en ami-e, restaurent la vie et l’espoir en l’humanité.
Un engagement à soutenir à toute force.
https://www.elisecare.org
#elisecare

SAUVONS ASLI ERDOĞAN

SAUVONS ASLI ERDOĞAN,
ET LES DÉMOCRATES EMPRISONNÉ-E-S EN TURQUIE !

Dernière minute
Toutes les requêtes d’Asli Erdogan ont été refusées, notamment sa demande de sortie du territoire pour aller recevoir plusieurs prix littéraires. La prochaine audience de son procès est fixée au 22 juin. La mobilisation continue plus que jamais ! Signer et faites signer, partager cet appel, la solidarité est essentielle… »

Aslı Erdoğan, l’une des écrivaines les plus importantes de la littérature turque, dont l’œuvre porte la voix et la sensibilité des déshérités, des esseulés, des femmes privées de droits, a été arrêtée le 17 août 2016, en même temps que les vingt autres membres de la rédaction du journal d’opposition réputé pro-kurde Özgür Gündem.
Dans une Turquie qui fut le seul pays musulman laïc et qui aujourd’hui tourne le dos à toute espérance démocratique, elle incarne  les droits humains et la démocratie bafoués.
Le 29 décembre 2016, lors de la première audience de son procès, elle a été mise en liberté conditionnelle. Nous sommes convaincues que c’est grâce à la mobilisation dans le monde en sa faveur. Mais une prochaine audience aura lieu le 14 mars, il lui est fait interdiction de sortir du territoire et elle encourt la détention à perpétuité.
Le 5 décembre dernier, depuis la prison, elle lançait un appel: La situation est très grave, terrifiante et extrêmement inquiétante. L’Europe doit prendre ses responsabilités, en revenant vers les valeurs qu’elle avait définies, après des siècles de sang versé, et qui font que « l’Europe est l’Europe« : la démocratie, les droits humains, la liberté d’opinion et d’expression… Nous avons besoin de votre soutien et de solidarité. Nous vous remercions pour tout ce que vous avez fait pour nous, jusqu’à maintenant. »

LA SOLIDARITÉ SAUVE DES VIES ET DES LIBERTÉS,
ELLE
SAUVE LA CONFIANCE EN L’HUMANITÉ

Jusqu’à la libération d’Aslı Erdoğan et des démocrates turcs menacés, poursuivons la chaîne de solidarité qui s’est formée en Europe depuis leurs arrestations, dédions-leur tout événement auquel nous participerons, lisons en ouverture des pages d’Aslı Erdoğan, parlons d’elle et d’eux, manifestons-leur notre solidarité, rappelons leur détresse et leur courage, exigeons leur libération !

Qu’ils sachent que nous ne les oublions pas, que nous sommes de tout cœur à leurs côtés, conscient-e-s que de leur liberté dépend aussi la nôtre. Le 8 Mars 2017, Journée internationale des femmes leur est dédié.

Cet appel est lancé à l’initiative de l’Alliance des femmes pour la démocratie et des éditions des femmes-Antoinette Fouque, avec : Marielle Anselmo, poète, Catherine Benhamou, écrivaine, comédienne, Sophie Bourel, comédienne, Claude Du Granrut, essayiste, membre du conseil d’administration de l’Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus, Sterenn Guirriec, comédienne, metteuse en scène, Francesca Isidori, journaliste, directrice artistique, Melis Kaya, chargée des droits de l’Homme à l’Institut kurde de Paris, Anthi Karra, traductrice, critique littéraire, Daniel Mesguich, acteur, metteur en scène, Timour Muhidine, écrivain, enseignant à l’Inalco et éditeur d’ Aslı Erdoğan, Mouvement FEMEN, Kendal Nezan, président de l’Institut kurde de Paris, Cécile Oumhani, écrivaine, poète, amie d’Aslı Erdoğan, Le Salon des dames, Jocelyne Sauvard, écrivaine, journaliste, Victoria Thérame, écrivaine, Catherine Weinzaepflen, écrivaine, poète, réunis le 21 février 2017 à l’Espace des femmes en solidarité avec Aslı Erdoğan et les démocrates turcs.

Premiers signataires: Judith Abitbol, cinéaste, ActuaLitté, la rédaction, Corinne Alexandre-Garner, enseignant-chercheur, directrice du centre de recherches Espaces/Ecritures, CREA, Pierre Astier, agent littéraire d’Aslı Erdoğan, Raphaëlle Bacqué, journaliste, Ella Balaert, écrivaine, Pierre Barassat, réalisateur, Nathalie Baravian, attachée de presse, Sophie Bassouls, photographe, Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, ancienne ministre, Nicole Belmont, anthropologue, directrice de recherche (EHESS), Jérôme Bertin, journaliste, comédien, Caroline Boidé, écrivaine, Laurence Braunberger, productrice, réalisatrice, Stéphane Braunschweig, metteur en scène, directeur de l’Odéon-théâtre de l’Europe, André Burguière, historien (EHESS), Jean-Michel Carré, cinéaste, Camilla Cederna, maître de conférences (université Lille 3 SHS), Olivier Chaudenson, directeur de la Maison de la Poésie, Christine Clerc, journaliste, essayiste, Chantal Chawaf, écrivaine, Hélène Cixous, écrivain, Coordination française du Lobby européen des femmes (CLEF), Delphine Coulin, écrivaine, réalisatrice, Muriel Coulin, réalisatrice, Édith Cresson, ancien Premier ministre, Sara Daniel, grand reporter, Julie Debazac, comédienne, Colette Deblé, peintre, Bénédicte Delmas, scénariste, réalisatrice, Eugène Durif, écrivain, dramaturge, Susana Elkin, psychanalyste, Elles Aussi, Micaëla Etcheverry, comédienne, Claude Eveno, président de la Maison des écrivains, Milagros Ezquerro, professeur émérite des universités, Joël Farges, réalisateur, Colette Fellous, écrivaine, Mickaël Ferrier, écrivain, Esther Fouchier, présidente du Forum Femmes Méditerranée, Dominique Fourcade, écrivain, Claudine Galea, écrivaine,  Jean-Pierre Gastaud, avocat, professeur des universités, Sylvie Germain, écrivaine, Pierrette Germain-David, musicologue, présidente de l’association Femmes et Musique, Myrto Gondicas, traductrice, Anne Gorouben, artiste, Khaled Ghorbal, réalisateur, Josette Gonzales, présidente de SOS Femmes 13, Sylvie Gouttebaron, directrice de la maison des écrivains, Jean-Joseph Goux, philosophe, Marie Guerini, journaliste, François Guery, philosophe, Catherine Jabot, comédienne, Kadhim Jihad Hassan, poète, professeur des universités à l’INALCO, H/F Île-de-France, Hijos Paris, Angélique Ionatos, chanteuse, compositrice, Dominique Issermann, photographe, Stéphanie Janicot, écrivaine, Frédéric-Yves Jeannet, écrivain, Claire Julliard, journaliste, Georges Kiejman, avocat, ancien ministre, Benoîte Lardy, secrétaire générale de Désirs d’Avenir, Anne Lefèvre-Balleydier, journaliste, Nathalie Léger-Cresson, écrivaine, Emmanuel Lascoux, helléniste, Bertrand Leclair, journaliste, écrivain, Catherine Lopes-Curval, peintre, Julie Lopes-Curval, cinéaste, Maison de la Poésie, scène littéraire, Marie-Christine Maurel, professeur des universités, Mengué M’Eyaà, présidente du Mouvement Civique des Femmes (MCF),  Justine Malle, réalisatrice, Carole Martinez, écrivaine, Natacha Mercier, sculptrice, Jacqueline Merville, écrivaine, artiste plasticienne, Jean-Luc Nancy, philosophe, Marylène Patou-Mathis, préhistorienne, Célie Pauthe, metteure en scène, directrice du CDN de Besançon-France-Comté, PEN Club France, Catherine Perret, professeur des universités, philosophe, Michèle Petit, anthropologue, Emmanuel Pierrat, avocat, écrivain, Michèle Ramond, écrivaine, professeur émérite des universités, Patricia Rodríguez Saravia, écrivaine, psychanalyste, Susana Romano Sued, écrivaine, psychanalyste, Patricia Rossi, psychanalyste, Brigitte Roüan, comédienne, réalisatrice, Gabriella Scheer, comédienne, metteure en scène, Clémence Seibel, attachée de presse, Fabienne Servan-Schreiber, productrice, SOS Les Mamans, Christine Spengler, photographe, écrivaine, Stéphanie Tesson, metteure en scène, co-directrice du Théâtre de Poche- Montparnasse, Christian Tortel, journaliste, Alain Touraine, sociologue, Augustin Trapenard, journaliste, critique littéraire, Florence Trocmé, journaliste, créatrice des sites Poezibao et Muzibao, Anne Uemura, traductrice, Édith Vallée, auteure, Elena Vaou, helléniste, enseignante à l’université Paris-Saclay, Bernard Vincent, historien (EHESS) Marina Vlady, actrice, Mâkhi Xenakis, artiste plasticienne, sculptrice, He Yuhong, présidente de l’union des artistes d’Asie en France,  Cécile Wajsbrot, écrivaine, Laurence Zordan, philosophe, écrivaine.

Merci d’envoyer vos signatures sur change.org
Lire ou télécharger l’Appel en PDF

Cet appel a été publié le 6 mars sur le site de Libération


SAVE ASLI ERDOGAN
AND THE IMPRISONED DEMOCRATS OF TURKEY!

One of the most important writers of Turkish literature who speaks for the isolated, the disinherited, the women who have been unjustly prohibited from having their own rights, Asli Erdogan, was arrested on August 17th, 2016, at the same time as twenty other members of the pro-Kurdish news journal, Özgür Gündem.
In a country which used to be the world’s only secular muslim country, and is turning its back today on all hope for democracy, Asli Erdogan is the embodiment of flouted and denied human rights and democracy.
On September 29th, 2016, during the first court session of her trial, she has been released on parole. We are certain that this victory is due to the worldwide mobilisation in her favour. The next court hearing will be held on March 14th, and Asli Erdogan could be sentenced to life imprisonment.
Last December,5th, she launched an appeal from jail: “ The situation is very serious, terrifying and extremely disturbing. Europe must face its responsibilities by coming back to the values it had defined after centuries of bloodshed: democracy, human rights, freedom of speech and expression… We need your support and solidarity. We thank you for everything you have done up until now.

SOLIDARITY SAVES LIVES AND FREEDOM, IT SAVES OUR TRUST IN HUMANITY

Until Asli Erdogan’s and the threatened Turkish democrats’ complete liberation, let us strengthen the solidarity network formed in Europe,let us dedicate to them all events to which we participate let us them with reading pages by Asli Erdogan, let us talk about her and them, let us manifest our solidarity, remind others of their suffering and their bravery, let us require their liberation!
Let them know that we don’t forget them, that we are alongside them, each and every one of us aware that our freedom also depends on theirs.

At the initiative of : Alliance des femmes pour la démocratie (Women’s Alliance for Democracy) et des éditions des femmes-Antoinette Fouque, with: Marielle Anselmo, poet, Catherine Benhamou, author, actress, Sophie Bourel, actress, Claude Du Granrut, essayist, member of the council administration of l’Union nationale des associations des déportés, internés et familles de disparus (National Union of Associations for the deported, institutionalised and families of missing persons), Sterenn Guirriec, actress, film director, Francesca Isidori, journalist, artistic director, Melis Kaya, in charge of human rights at the Kurdish Institute of Paris, Daniel Mesguich, actor, film director, Timour Muhidine, author, professor at the Institute of Oriental Languages and Civilisations and editor of Asli Erdogan, Kendal Nezan, president of the Kurdish Institute of Paris, Cécile Oumhani, author, poet, friend of Asli Erdogan, Le Salon des dames, Jocelyne Sauvard, author, journalist, Victoria Thérame, author, Catherine Weinzaepflen, author, poet… gathered together at a meeting on February 21st, 2017, at l’Espace des femmes in support of Asli Erdogan and the Turkish democrats.

P.S.: Please let us know about your initiatives by sending an e-mail to contact@desfemmes.fr, so we can properly relay all information.


¡ SALVEMOS A ASLI ERDOGAN,
Y A LOS/LAS DEMÓCRATAS APRISIONADOS/AS EN TURQUÍA !

Aslı Erdogan, una de las escritoras más importantes de la literatura turca, en cuya obra se hace oír la voz y la sensibilidad de los desfavorecidos, de los abandonados, de las mujeres privadas de derechos, fue detenida el 17 de agosto 2016, así como los otros veinte miembros de la redacción del periódico de la oposición reputado como prokurdo, Özgür Gündem. *
En una Turquía que fue el único país musulmán laico y que hoy en día da la espalda a toda esperanza democrática, esta mujer encarna los derechos humanos y la democracia ultrajados.
El 29 de diciembre 2016, en la primera audiencia de su juicio, la pusieron en libertad condicional.
Estamos convencidas de que eso fue gracias a la movilización en su favor a través del mundo. Pero una próxima audiencia tendrá lugar el 14 de marzo ; no tiene derecho a salir del territorio y podría ser condenada a cadena perpetua.
El último 5 de diciembre, lanzaba un llamamiento desde la prisión : La situación es muy grave, aterradora y sumamente preocupante. Europa debe tomar sus responsabilidades, volviendo a los valores que había definido, después de siglos de sangre derramada, y que hacen que « Europa es Europa« : la democracia, los derechos humanos, la libertad de opinión y de expresión… Necesitamos su apoyo y solidaridad. Les agradecemos para todo lo que han hecho para nosotros hasta ahora. »

LA SOLIDARIDAD SALVA VIDAS Y LIBERTADES,
SALVA LA CONFIANZA EN LA HUMANIDAD

¡ Hasta la liberación de Aslı Erdogan y de los demócratas turcos amenazados, continuemos la cadena de solidaridad que se ha formado en Europa desde su detención : que todos los eventos en los que participamos les sean dedicados, que se inauguren con la lectura de las páginas de Aslı Erdoğan, hablemos de ella y de ellos, demostremos nuestra solidaridad, recordemos su angustia y su valentía, exijamos su liberación !

Que sepan que no les olvidamos, que estamos de todo corazón a su lado, conscientes de que de su libertad también depende la nuestra.

Este llamamiento lo lanzan l’Alliance des femmes pour la démocratie y el editorial des femmes-Antoinette Fouque, con : Marielle Anselmo, poetisa, Catherine Benhamou, escritora, actriz, Sophie Bourel, actriz, Claude Du Granrut, ensayista, miembro del consejo de administración de la Unión nacional de las asociaciones de los deportados, internos y familias de desaparecidos, Sterenn Guirriec, actriz, directora de escena, Francesca Isidori, periodista, directora artística, Melis Kaya, encargada de los Derechos Humanos en el Instituto kurdo de Paris, Anthi Karra, traductora, crítica literaria, Daniel Mesguich, actor, director de escena, Timour Muhidine, escritor, profesor en el Inalco y editor de Aslı Erdoğan, Movimiento FEMEN, Kendal Nezan, presidente del Instituto kurdo de Paris, Cécile Oumhani, escritora, poetisa, amiga de Aslı Erdoğan, Le Salon des dames, Jocelyne Sauvard, escritora, periodista, Victoria Thérame, escritora, Catherine Weinzaepflen, escritora, poetisa, reunidos el 21 de febrero 2017 en el Espace des femmes en solidaridad con Aslı Erdoğan y los demócratas turcos.

Gracias por hacer clic en el vínculo siguiente para añadir sus firmas

Versión española PDF


Alliance des femmes pour la démocratie,  Fondatrice : Antoinette Fouque

للتمردالرمزيوالوجهالروائ يةأردوغان،آسليميلادعيدأي ضاوإنماللمرأةالعالميال يومهومارس8 صدفة، السال شخصياومنالعديدوعّعوال سياق،هذاف ي.الحياةمدىبال سجنحكمإلىت تعرضال تركيال نظامعلى .ال ترك يةالكات بةلدعممنبرمانوال ناشطينوال فنان ينوالإعلاميةياسية

ووالمتزول ين،المحرومينوأحاسيس صوتأعمالهاتبتتُرال تركي،الأدبف يال ك تابأهممنواحدةأردوغان،أسلي متار ت ت ت ُر صح ي فة ف ي محرري ن ع شري ن مع ،2016 أوت 17 واع ت ق لت ح قوق هن، من ال محرومات ال ن ساء خا صة . »غون دي م أوزغور »ل لأك راد مؤي دة ضة
حق ي ج سد وهو دي م قراطي، أمل لأ يلأ ظهرها ت دي ر ال يوم وهي ال ت لمان ي، ال وح يد ال م س لم ال ُ لد هي ال تي ت رك يا، ف ي .المهانةوال دي م قراط يةالإن سانوق

ُ فضل تتبأنهمق تنتونونحن.المشروط سراحهاأطلقمحاكم تها،منالأول ىالجلسةف ي،2016دي سم ُر29 متيرلأووهيال ُلاد،مغادرةمنمنتهاتيملأوقدمارس،14ف ي س تتقدالمق ُلةالجلسةل كن.ل صالحهاال تالمف يئة .ال ح ياة مدى ال سجن ضة
:ناشدتال سجن،منخروجهاعنددي سم ُر5ف ي

اإلىالتودةخلالمنمسؤولياتهاتحملأوروُاعلىي تتين.للغايةومقلقمخيفللغاية،خطيرالوضعإن » الإن سانالديمقراطيةوحقوق: »أوروُاهيأوروُا »منجتلمماالدماء،سفكمنقرونُتدوضتتها،ال تيلقيم . »الآنحتىلناُهقمتمماكلعلىلكمشكرا.وت ضامنكمالدعمإلىُحاجةنحن…وال تتُيرالرأ وحرية وال د أردوغان أ س لي عن الإف راج ي تم ح تى .الإن سان ية ف ي ال ث قة وي ح فظ .وال حري ات الأروا ح ي ن قذ ال ت ضامن أ يلأ ل نهد اع ت قال هم، م نذ أوروُ ا ف ي ت ش ك لت ال تي ال ت ضامن س ل س لة ن وا صل ال مهددي ن، الأت راك ي م قراط ي ين م ن ذك ر ُ ت ضام ن نا، ل نجاهر وُ ي ن نا، ع نها ون تحدث أ س ل يأردوغان، ك تب من ص فحات ل ن قرأ ُ ه، ن شارك ن شاط !ع نهمُ الإف راجون طال بو شجاع تهم،ح ن تهم

.حيريتناحيريتهمف يأنواعينمتهم،ق لوُ ناوأنن نساهملاأن ناف ليتلموا
Traduction de Jamel Jlassi, poète tunisien

Cet appel est lancé à l’initiative de l’Alliance des femmes pour la démocratie et des éditions des femmes-Antoinette Fouque, avec des proches d’Asli Erdogan et des personnalités du monde politique et culturel.

Merci d’envoyer vos signatures sur change.org
Lire ou télécharger l’appel en arabe

Dépénalisation des violence contre les femmes en Russie

La violence domestique en Russie doit être un délit poursuivi pénalement.

L’Alliance des femmes avec « l’Observatoire de la misogynie » crée en 1989, travaille à dénoncer et faire apparaitre ces crimes odieux  masqués dans la rubrique des faits divers. Les violences contre les femmes en France et dans le monde entier sont un des plus grand fléau de l’humanité.

Nous nous associons à la pétition lancée par change.org :

« Nous demandons au parlement et gouvernement russes de reconsidérer la violence domestique tel un délit relevant du Code Pénal et de durcir les poursuites et condamnations pour ce délit.
Le 7 février 2017 le président Vladimir Poutine a promulgué une loi qui décriminalise certaines formes de violence familiale. Plus précisément, cette loi a modifié la nature de l’infraction transformant ainsi le délit des coups et blessures régi précédemment par l’article 116 du code pénal russe en infraction administrative punie d’une amende de 30 000 roubles (485 EUR) ou de 15 jours de détention provisoire ou de 120 heures de travaux d’intérêt général.
Selon différentes sources, environ 10 000 femmes meurent chaque année à la suite des violences domestiques. Ce qui sous-entend de facto un nombre beaucoup plus élevé de victimes car de nombreuses plaintes ne sont pas enregistrées par la police menant à la sous déclaration du nombre total des cas. Compte tenu du cadre juridique déjà insuffisant pour protéger les victimes de la violence domestique ainsi que le manque des ressources et de la volonté de prévenir et poursuivre ces infractions, nous nous attendons à une forte augmentation du nombre de victimes.
La dépénalisation de la violence domestique en Russie met en danger la vie et le bien-être de milliers de personnes et va à l’encontre des principes reconnus par le gouvernement russe dans la Constitution de la Fédération de Russie et des instruments juridiques internationaux tels que la Convention de l’ONU sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Convention relative aux droits de l’enfant.
Nous demandons au gouvernement russe de se porter garant des droits fondamentaux de ses citoyens et s’engager à éliminer toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des enfants.

Russie-Libertés  www.russie-libertes.org  contact@russie-libertes.org
Cette pétition sera remise à : State Duma of Russian Federation